« Tu n’as qu’à compter les moutons »…
Je hais cette remarque au plus haut point. Si vous croisez un insomniaque un jour, tâchez de ne pas faire d’humour incertain sur le sujet. Qui dit "insomnie" dit "fatigue". Et qui dit "fatigue", dit "irritabilité" ! Si, en plus de cela, vous avez la chance de tomber sur un/une susceptible, vous mettez carrément votre vie en danger. Mais il faut nous comprendre... Je ne me rappelle pas de la dernière fois où j’ai dormi une nuit sans passer au moins 2 heures éveillée sur mon oreiller. Ca devient fatiguant…et c’est le cas de le dire (les jeux de mot, on a le droit !). Je crois que ça date de la naissance de mon premier garçon. Je n'ai pas passé une nuit tranquille depuis mon sixième mois de grossesse puis une fois le petit monstre né, autant vous dire que mon rythme ne s'est pas amélioré. Et bien que mes 2 garçons soient grands, je continue à ne dormir que quelques heures par nuit. et jamais suffisamment pour pouvoir les compter sur les 2 mains... Pour la grande dormeuse que j'étais il y a une dizaine d'année, ce n'est pas toujours facile à gérer.
Insomnies et narcolepsie
Mis à part le sentiment de solitude et d’ennui qui vous prend toutes les nuits dans ces cas là, l’état de fatigue générale est un véritable handicap à vivre au quotidien. Les troubles du sommeil chroniques, on ne s’y fait pas ou peu ! J’ai beaucoup de mal à tenir après le repas du midi, ou « l’heure de la sieste ». Pour autant, au début je refusais d’aller m’allonger, de peur de ne pas pouvoir dormir le soir. Mais le résultat était le même : sieste ou pas sieste, le tic tac de l’horloge n’a de cesse de me rappeler que malgré l’heure plus que tardive, je ne dors pas. Idem en début de soirée, j’ai du mal à tenir après 21h…Pour finalement me réveiller à minuit comme si j’avais dormi une nuit entière.
L’enfer des insomnies chroniques
Le problème avec les insomnies chroniques, c’est qu'il est souvent bien difficile d'en trouver la cause pour y remédier correctement. Pour ma part, j’ai pris plusieurs années durant des somnifères puissants qui m’ont donné un peu de répit mais n’ont pas permis, in fine, de soigner la cause des insomnies. Le principal problème : l’accoutumance. Plus on les prend longtemps et plus on s’y habitue. Résultat : les somnifères ne font plus effet. Il vaut mieux les réserver à l’insomnie passagère. J'ai donc arrêté d'en consommer après deux années complètes de cachetons quotidiens. J'ai pensé un moment commander le comprimé magique outre Atlantique, de la mélatonine, l'hormone du sommeil. Mais c'est une opération bien trop dangereuse que de commander des médicaments sur des sites qui ne sont pas autorisés par le Ministère de la Santé et je me suis retenue. Dernièrement, des compléments alimentaires à base de cette molécule sont arrivés en France. La grande star dans ma pharmacie actuellement ? Novanuit.
Longtemps en rupture de stock, on vient d'en recevoir de nouveaux... Alors je tente le coup ce soir !
