mardi, octobre 29, 2013

Dire adieu à l'acné, c'est possible ?

"Tu verras, l'acné c'est pas la meilleure période de ta vie pour ta peau. C'est certain. Mais ne t'inquiète pas ma chérie, c'est temporaire. Passé 18-20 ans, quand tes hormones se seront un peu calmés, tu retrouveras une vraie peau de bébé !" Après le Père-Noël, voici l'un des plus gros mensonges que les adultes puissent balancer aux enfants et aux ados.

Eh oui, on peut avoir 25 ans et lutter encore et toujours contre ces satanés boutons blancs disgracieux et douloureux, oui oui oui. Les hormones continuent de nous triturer la peau et l’esprit, que l’on soit ado ou qu’on ait grandi.

Si l’acné touche presque l’intégralité des adolescents, elle touche également les adultes avec les femmes en première ligne : 2 femmes sur 5 sont concernées par des problèmes d’acné à cause de leur cycle hormonal, d’une grossesse, de la pilule ou encore de la ménopause (oui, globalement ça nous poursuit toute la vie quoi). Et ça, ma mère s’était bien gardée de me le dire ! Alors techniquement, l’acné, qu’est-ce que c’est ? Comment ça se passe ?

Les symptômes de l'acné


C’est assez simple. Au moment de l’adolescence, la voix des mecs se modifie, les poils commencent à pousser, et les hormones sexuelles se multiplient à grande vitesse. Résultat : la peau produit de plus en plus de sébum, les glandes sébacées se multiplient très vite, puis les pores (orifices des poils) se bouchent…Ainsi obstrués, des points noirs (ou « comédons ») se créent, puis se transforment en petits kystes qui se manifestent sous la forme boutons rouges surplombés de blanc, le pus du bouton. Ceci est le résultat d’une inflammation. C’est l’acné.

Les boutons sont de quatre types (en dehors des points noirs, premier stade de l’acné) :

  • les pustules : ce sont les boutons blancs sur base rouge, encombrés de pus
  • les papules : boutons rouges, douloureux au toucher
  • les kystes : lésions de la peau situées en couche profonde, contenant du pus et douloureuses
  • les nodules : gros boutons rouges, très durs et très douloureux. Ils ressemblent à des pustules mais en plus gros, plus profond et plus douloureux.

L’acné est une véritable maladie, il faut la soigner et modifier son hygiène de vie pour pouvoir s’en débarrasser (partiellement hein, on l’aura compris, surtout pour vous les filles !)

Produits contre l’acné


Parlons maintenant des produits qui aident à lutter contre l’acné. Je n’en parlerai pas aussi bien que MrMika Déka, un jeune homme plus que bien rodé sur le sujet et qui teste tous les produits qui se font en parapharmacie pour se débarrasser des boutons et autres marques d’acné. Je vous invite donc avant toutes choses à consulter son blog, SOS Sauver sa peau.
Utilisez un produit doux et adapté pour nettoyer le visage 2 fois par jour, ainsi qu’une crème pour limiter les boutons.
Sachez enfin qu’une visite chez le dermato est fortement conseillée pour adapter les soins.

Les bonnes habitudes


Ne touchez pas vos boutons : ça on a beau nous le répéter, on a du mal à arrêter… Mais en touchant les boutons, on risque de propager la bactérie responsable de l’inflammation sur le reste du visage.
Evitez l’exposition au soleil sans protection solaire
Mangez correctement, évitez les produits gras comme la charcuterie ou le fromage qui favorise l‘apparition de boutons.
Enfin, si vous vous maquillez, appliquez du maquillage à base d’eau, à la texture non grasse ou « oil free » comme le fond de teint Normaderm Vichy, et démaquillez vous tous les soirs pour ne pas boucher davantage les pores de votre peau.

lundi, octobre 21, 2013

Bébé a mal aux dents, que faire ?

poussee dents bebe
Il pleure hurle, il hurle, il ne veut pas manger et rien n'arrive à le soulager. Comme on dit, « bébé fait ses dents ». Pas simple de se retrouver confronter à la poussée dentaire du nourrisson. Extrêmement douloureuse, elle dure plusieurs mois durant lesquels la gencive de bébé est mise à mal par l’arrivée des dents de lait.

Les dents poussent entre l’âge de 6 mois et 3 ans environ. Quand je me rappelle comment j’ai souffert à l’arrivée de mes dents de sagesse et avant leur extraction, ça me fait froid dans le dos. Si la douleur n’est pas la même, les dents font leur poussée et la percée pendant bien plus longtemps : un peu plus de 2 ans ! Heureusement, l’opération n’est pas aussi douloureuse pour tous les bébés. Pour certains, elle se fait sans douleur (bien que j’ai du mal à y croire puisque mes deux fils m’ont fait vivre des nuits infernales et à en croire ma sœur, mes nièces lui ont fait le même coup !).

Les symptômes

Le (petit) problème (majeur) avec les enfants en bas âge ? La communication ! Pas facile de discerner pourquoi l’enfant pleure puisqu’il ne peut pas l’exprimer dans notre langage, si je peux dire. Alors voici quelques clés pour déceler les signes que votre enfant est en train de faire ses dents !
  • Ses gencives sont rouges et enflées. Vous pouvez même apercevoir un corps (la dent) blanc juste derrière la peau rose, les quelques jours/heures précédent la percée de la dent
  • Il produit beaucoup de salive, plus que la normale.
  • Bébé a tendance à mordre tout ce qu’il trouve et peut porter à sa bouche
  • Et évidemment, il pleure beaucoup, il refuse de manger, et il est moins enjoué que d’habitude.
Et puisque la nature est bien mal faite, ce n’est pas la seule plaie que le bébé doit supporter. Car oui, les poussées dentaires s’accompagnent généralement d’érythème fessier (joli terme scientifique pour dire « fesses rouges »), puisque la poussée dentaire déclenche dans la foulée les selles du bébé. Elles sont donc plus fréquentes et il faut le changer plus souvent pour éviter de lui irriter la peau des fesses !

Les remèdes naturels

Je suis une adepte de la médecine douce pour traiter les petits. Et ils sont nombreux pour permettre de soulager son bébé. Alors oui, ça ne plait pas à tout le monde et on n’empêchera pas les sceptiques de se tourner vers la médecine traditionnelle, non. Et il faut le dire, l’homéopathie et autres médecines douces ne fonctionnent pas forcément de la même manière sur tous les enfants ni tous les adultes. Mon avis ? Il faut l’essayer avant de l’éliminer !

Revenons-en à nos moutons et voyons ce qui se fait de bien pour traiter la poussée dentaire du nourrisson. En homéopathie, un médicament très connu et reconnu est Camilia  « Troubles attribués à la dentition chez le nourrisson ». Il s’agit d’un médicament à avaler, sans contre-indications particulières.

On peut également masser les gencives de son bout de chou à l’aide d’huile végétale comestible (bio de préférence) dans laquelle on aura dilué une goutte d’huile essentielle de clou de girofle. Attention, ne jamais appliquer une huile essentielle directement sur la peau, que ce soir sur les enfants ou sur les adultes.

Enfin, la racine d’iris bio aurait des effets positifs sur les poussées dentaires. Elle existe sous forme de bâtonnets et nos grand-mères l’utilisaient déjà il y a des dizaines d’années ! L’enfant la mordille et libère en même temps des substances qui soulagent la douleur. Attention à surveiller l’enfant, ne pas lui donner sans la surveillance d’un adulte.

Les médicaments pour soulager les dents de bébé

Les deux grandes stars dans le traitement des douleurs liées à la poussée dentaire du bébé sont le Doliprane pour enfant et Dolodent ! Nul doute que votre médecin vous en a déjà parlé et qu’ils sont dans votre armoire à pharmacie.

Quelques précautions d’usage :

  • Doliprane pour les enfants contient du paracétamol. Veillez à bien respecter les doses prescrites ! Et ne l’utilisez pas plus de 3 jours sans l’avis d’un médecin. Dernière chose : le flacon, une fois ouvert, se périme au bout de 6 mois ! Ne gardez pas éternellement le vôtre dans votre placard…
  • Dolodent (anesthésique local) et Dologel (calmant local du même labo) sont également très efficaces et s’appliquent directement sur la gencive en utilisant un doigt propre. Attention néanmoins à ne pas utiliser ces médicaments plus de 5 jours sans l’avis d’un médecin en cas d’absence d’amélioration des symptômes.

Vous pouvez retrouver tout un bon dossier sur les dents des bébés ici.

Bon, et vous ? Avez-vous quelques conseils à donner, remède miracle ou astuce de grands-mères pour soulager les quenottes de nos joyeux bambins ? Dites-moi tout !

mercredi, octobre 09, 2013

Un petit excès, un petit citrate !


« Anne, tu n'aurais pas quelque chose pour moi ? Mon déjeuner ne passe pas là... »

Ça, c’est la version officielle.

« Anne, je vais mourir, j’ai un peu abusé avec le Maury hier soir et j’ai une de ces gueules de bois… » 

Ça, c’est la version officieuse (et un peu plus courante, soyons honnêtes).

Faciliter la digestion avec Citrate de bétaïne 


Mes proches m’appellent souvent pour obtenir des conseils pour des petits problèmes de la vie de tous les jours…ou des petits excès ! Et pour ceux là, j’entends les problèmes de digestion, j’ai une arme imparable : le Citrate de bétaïne. Contrairement à ce qu’on pourrait bien croire en lisant le titre de ce blog, le Citrate de betaïne n’est pas un remède nouveau mais s’apparente plus à un remède de grand-mère. Et oui, il existe depuis la nuit des temps… D’ailleurs, ma grand-mère à moi a l’habitude de se faire sa propre préparation en utilisant du bicarbonate et du jus de citron (ainsi qu’un petit paracétamol quand le mal de crâne est trop intense !). Et hop, plus de douleurs après la dinde de Noël !

Je me suis donc intéressée à la composition des comprimés de Citrate de bétaïne, pour voir si le remède de ma grand-mère était quand même un peu fondé. Et les résultats sont assez surprenants !

Que retrouve-t-on dans sa composition ?  Voyons voir les deux ingrédients principaux :

  • "Sodium bicarbonate" : plus couramment appelé bicarbonate de soude ! C’est l’ingrédient principal, il a de nombreuses propriétés dont celle de calmer de nombreuses douleurs gastriques.
  • "Citrique acide" : deuxième ingrédient, l’acide citrique. Soit l’acide qui compose naturellement le…citron !

On retrouve d’autres ingrédients qui ne me parlent pas tous, un arôme pour le goût, beaucoup de sel et enfin, du Macrogol : la molécule qui compose la plupart des laxatifs doux et qui agissent à long terme sur l’intestin.

Alors voilà, après décomposition et exposé sur le Citrate de bétaïne, j’en conclue que ma grand-mère est plutôt lucide. Me voilà rassurée : elle a encore toute sa tête. Je continuerai néanmoins à utiliser les cachets effervescents de mon pharmacien. Eh oui, c’est quand même plus pratique de transporter un tube de médicaments bien hermétique dans son sac plutôt qu’un filet de citrons frais du marché et un sachet de bicarbonate de soude en poudre.

Passer les fêtes de fin d'année en toute tranquilité


On peut alors s’en servir en cas de digestion douloureuse liée à un repas trop gras, trop sucré ou encore trop alcoolisé. Et si l’on se rend à un repas vraiiiment très chargé type repas de Noël avec 3 entrées, 3 plats, fromage et dessert, on peut passer à un rythme intensif et prendre un cachet avant ET après le repas.

Surtout, évitez la surconsommation ! Il ne faut pas en prendre plus de 7 jours de suite sous peine de dérégler sa flore intestinale. Le Citrate de bétaïne est également déconseillé chez la femme enceinte et les personnes qui suivent un régime sans sel, compte tenu de la forte concentration des cachets (un peu moins de 450 mg par cachet). Je préfère également les cachets UPSA (ou leurs homologues, les génériques de Biogaran) car ils sont effervescents. La sensation est à mon sens plus apaisante que ceux qui s’avalent ou se dissolvent dans un verre d’eau. Ça reste un goût, ce qui relève du confort personnel !

Enfin, je terminerai avec un petit clin d’œil à mon introduction pour les amis qui me lisent… Pour soulager les maux de tête liés aux excès d’alcool, on n’oublie pas non plus le fameux Doliprane ! Citrate pour Noël, Doliprane pour le Nouvel an...